Médical

Athlètes Masters et dopage
 

  1. Les statistiques de consommation médicamenteuse montrent que celle-ci augmente avec l'âge, ce qui peut avoir un impact important sur les athlètes masters. Il faut d'ailleurs souligner que dans la locution "athlète-master", il n'y a pas que le mot "master" et qu'en tant qu'athlètes, les masters sont soumis à la même réglementation anti-dopage que tous les autres athlètes. Après coordination avec la Commission anti-dopage de la LBFA, la Commission Masters tient à rappeler les éléments suivants.
     
  2. Il existe un code de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA ou WADA en anglais) qui doit être appliqué partout dans le monde. La Belgique l’a implémenté dans toutes ses  communautés et régions. Ces règles sont applicables à tous les sportifs. Si la santé du sportif le nécessite et qu'il n'y a pas d'alternative thérapeutique, celui-ci aura toujours la possibilité d'obtenir une autorisation à usage thérapeutique (AUT), que ce soit de manière anticipative ou (pour les sportifs amateurs uniquement) rétroactive. L’athlète doit absolument être proactif, informer son médecin qu’il pratique une activité sportive et voir avec lui quel est le suivi médical nécessaire.
     
  3. La Commission antidopage de la LBFA met régulièrement à jour l'onglet antidopage du site de la LBFA et des séances d’information peuvent être demandées. Elles ont déjà été proposées aux clubs et provinces.
    Lien vers les documents concernant la lutte anti-dopage à la LBFA : cliquer ici 
     
  4. On entend que certains pays, à mots couverts, pourraient envisager une certaine tolérance pour les athlètes masters. Cette option a été rejetée par la WMA et, en Belgique, il n'y a pas de tolérance liée à l'âge ou au niveau de performances. Ceci est valable tant pour la LBFA que pour la VAL.
     
  5. Rappelant que tout sportif est responsable de ce qu'on pourrait trouver dans son corps, nous ne voulons pas conclure sans avoir rappelé les risques liés à la consommation de compléments alimentaires dont de multiples études ont montré qu'une proportion non négligeable étaient pollués (volontairement ou non) par des produits.