FAQ

1. Le dopage

1.1 C’est quoi le dopage ?

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Quand on parle de « dopage », on pense immédiatement à l’utilisation des produits interdits. Mais le terme dopage est bien plus large et couvre également toutes les pratiques dont l’athlète et son entourage doivent s’abstenir afin de ne pas commettre  une infraction.

Le dopage est une pratique qui consiste à absorber des substances ou à user des méthodes visant à augmenter ses capacités physiques ou mentales

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Les principales substances utilisées dans le dopage sont les anabolisants (qui augmentent entre autres la masse musculaire et la capacité d’entrainement), les dérivés de l’EPO (qui augmentent l’oxygénation du sang), les hormones (testostérone, hormones de croissance, corticoïdes, insuline, ...), les stimulants (qui augmentent la concentration et l’agressivité et combattent la fatigue), les narcotiques (qui diminuent la douleur et désinhibent),  le cannabis (qui déstresse et  diminue la douleur), et les diurétiques (qui agissent comme agent masquant la prise de substances interdites).

Les méthodes interdites reprennent essentiellement la manipulation du sang, les (auto-)transfusions sanguines, les perfusions intraveineuses ou la falsification des échantillons prélevés.  Le dopage génétique, ayant la capacité potentielle d’améliorer les performances du sportif, est aussi interdit.

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La violation d’une ou plusieurs règles antidopage mentionnées ci-dessous est considérée comme « dopage » :

Article 14.2.1 du règlement d’ordre intérieur de la LBFA :

14.2.1 Conformément à la règle 32 des règles de compétitions IAAF et à l’article 6 du décret du 20 octobre 2011 relatif à la lutte contre le dopage la définition du dopage est la suivante :

1° La présence d’une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs dans le corps d’un sportif quelle qu’en soit la quantité, à l’exception des substances pour lesquelles un seuil quantitatif est précisé dans la Liste des interdictions

2° Le simple usage ou la tentative d’usage d’une substance ou d’une méthode interdite

3° Le refus de se soumettre à un prélèvement d’échantillon après notification conforme aux règles antidopage en vigueur, ou le fait de s’y soustraire sans justification valable ou de l’éviter par tout autre moyen

4° Manquements à l’obligation de transmission d’information sur la localisation.

Le fait, pour un sportif d’élite de catégorie ou un sportif repris dans le groupe cible de l’IAAF, de violer, par trois fois dans une période de 12 mois à dater du jour de la première violation, les règles relatives aux exigences applicables en matière de disponibilité des sportifs pour les contrôles hors compétition, y compris le manquement à l’obligation de transmission d’informations sur la localisation, ainsi que les contrôles manqués évalués comme tels sur la base de règles conformes aux Standards internationaux de contrôle.

5° La falsification ou la tentative de falsification de tout élément lié au contrôle du dopage

6° A. La possession, par le sportif, en compétition, de substances ou méthodes interdites ou, hors compétition, de substances ou méthodes interdites hors compétition

6° B° La possession, par le personnel d’encadrement du sportif, en compétition, de substances ou méthodes interdites ou, hors compétition, de substances ou méthodes interdites hors compétition.

7° Le trafic ou la tentative de trafic de toute substance ou méthode interdite

8° L’administration ou la tentative d’administration à un sportif, en compétition ou hors compétition, d’une substance ou d’une méthode interdite respectivement en compétition ou hors compétition

9° La complicité

L’assistance, l’encouragement, le concours, l’incitation, la contribution, la dissimulation ou toute autre forme de complicité entraînant une violation ou une tentative de violation des règles antidopage.

10° L’association interdite, à titre professionnel ou sportif, entre un sportif ou une autre personne soumise à l’autorité de l’IAAF, d’un membre de l’IAAF ou d’une organisation antidopage et un membre du personnel d’encadrement du sportif,

 

Il n’est pas nécessaire de démontrer l’intention, la faute, la négligence ou l’usage conscient de la part du sportif pour établir les faits de dopage visés aux alinéas 1°, 2°, 6° et 7°.

 

Il y a tentative lorsque la résolution de commettre un fait de dopage a été manifestée par des actes extérieurs qui forment un commencement d'exécution de ce fait, et qui n'ont été suspendus ou n'ont manqué leur effet que par des circonstances indépendantes de la volonté de l'auteur.

 

1.2 Est-ce que le dopage peut nuire à ma santé ? Quels sont les risques liés à l’utilisation des produits dopant pour la santé ?

L’utilisation de substances destinées à améliorer les performances n’est certainement pas sans risque pour la santé.

Il est difficile de déterminer avec précisions tous les effets secondaires sur la santé de ces substances ou méthodes ou des combinaisons de plusieurs substances, d’autant plus que les doses administrées sont souvent plus élevées et plus fréquentes que celles prévues dans le cadre d’un traitement thérapeutique. Lorsque plusieurs produits sont pris conjointement, les effets secondaires ne font pas que s’ajouter mais ils se multiplient. L'usage de ces substances peut mener à une dépendance psychologique ou physiologique.

Pas mal de substances circulant sur le « marché noir » sont fabriquées de manière illicite et, par conséquent, peuvent contenir des impuretés ou des additifs non mentionnés.

Les risques pour la santé augmentent si l'administration d'une substance ou d'une méthode donnée est faite par injection.

 

Quelques exemples :

- La consommation de stéroïdes anabolisants permet de développer la masse musculaire mais augmente - entre autre - le risque de maladie hépatique et de maladie cardiovasculaire, de troubles comportementaux (agressivité,…), de dépendance psychologique,  de rupture tendineuse et déchirure musculaire, de cancer du foie et de la prostate, d’arrêt de la croissance, de cardiomyopathie hypertrophique….

-  Les diurétiques  sont des médicaments favorisant l’excrétion rénale d’ions tels que le sodium et le potassium. Ils favorisent la perte de poids mais augmentent le risque de déshydratation et de problèmes rénaux, de troubles du rythme cardiaque, d’hyperglycémie.

 

1.3 Quelle est la différence entre « produits dopants » et « compléments alimentaires »?

Chaque sportif est responsable des substances  absorbées par son corps et décelées dans son échantillon/prélèvement lors d’un contrôle, même si ces produits/substances ont été recommandés, prescrits ou même fournis par quelqu'un d'autre.

Une grande prudence est recommandée en matière d’utilisation de compléments.

Dans de nombreux pays, la production et l'étiquetage de compléments alimentaires ne sont pas strictement réglementés et ces produits peuvent contenir des substances non déclarées mais interdites par les règles antidopage.  Il en va de même pour certains produits homéopathiques.

Certains fabricants proposent de soumettre leurs produits à une certification officielle garantissant l’absence de substances interdites par l’agence mondiale anti-dopage (norme AFNOR NF V94-001, label Sport PROTECT) mais il revient toujours à l’athlète de s’assurer de la sécurité des produits qu’il utilise puisque l’athlète est seul responsable en cas de contamination des compléments qu’il consomme.

Un nombre important de contrôles positifs ont été attribués à la prise de compléments. L’usage d’un complément mal étiqueté n’est pas une défense recevable lors d’une audition.

Il est important de se renseigner au préalable auprès de son médecin et de son pharmacien et d’éviter d’acheter des produits sur Internet.

 

2. Produits dopants

2.1 Quels sont les produits interdits en compétition et hors compétition

Les produits interdits en compétition ne sont pas nécessaire interdits hors compétition. Mais faites attention, certains produits utilisés hors compétition ont une durée de vie de plusieurs semaines et sont détectables lors d’un contrôle en compétition. Ils sont donc interdits.

Exemple : le cannabis

Sont interdits en et hors compétition :

  • S1. AGENTS ANABOLISANTS
  • S2. HORMONES PEPTIDIQUES, FACTEURS DE CROISSANCE,  SUBSTANCES APPARENTÉES ET MIMETIQUES
  • S3. BÊTA-2 AGONISTES
  • S4. MODULATEURS HORMONAUX ET MÉTABOLIQUES
  • S5. DIURÉTIQUES ET  AGENTS MASQUANTS
  • M1. MANIPULATION DE SANG OU DE COMPOSANTS SANGUINS
  • M2. MANIPULATION CHIMIQUE ET PHYSIQUE
  • M3. DOPAGE GÉNÉTIQUE

 

Sont également interdits en compétition :

  • S6. STIMULANTS
  • S7. NARCOTIQUES
  • S8. CANNABINOÏDES
  • S9. GLUCOCORTICOÏDES

 

2.2  Qu’est-ce qu’on entend par « substances spécifiées » ? (source AMA) 

Une substance spécifiée est une substance qui permet, sous des conditions définies, de justifier une réduction plus importante d'une suspension de deux ans lorsque le contrôle du sportif quant à cette substance est positif.

Le but est de reconnaître qu'il est possible qu’une substance se retrouve dans le corps d'un sportif par inadvertance, ce qui accorde au tribunal une certaine souplesse pour déterminer la sanction.

Les substances spécifiées ne sont pas nécessairement des agents de moindre gravité à des fins de dopage que les autres substances interdites. Leur présence ne dégage pas le sportif du principe de la responsabilité objective qui signifie que chaque sportif est objectivement responsable des substances décelées dans son échantillon.

Cependant, il est plus vraisemblable que la présence de ces substances puisse s’expliquer par une cause crédible non liée au dopage, tel que spécifié dans l'article 10.4 du Code mondial antidopage.

Toutes les substances interdites sont des « substances spécifiées », sauf les substances appartenant aux classes des agents anabolisants, des hormones, ainsi que les stimulants et les antagonistes hormonaux et modulateurs identifiés comme tels dans la Liste des interdictions. Les méthodes interdites ne sont pas des substances spécifiées.

Exemple de substance spécifiée : le cannabis.

 

2.3 Comment puis-je savoir si un médicament que je dois prendre est interdit ou considéré comme produit dopant?

Les médicaments interdits sont repris sur plusieurs sites :

Le site de l’Organisation Nationale Anti Dopage (ONAD)- dela Fédération Wallonie-Bruxelles www.dopage.be

Ton médecin peut aussi t’aider à te renseigner.

 

2.4 Que faire en cas de maladie ?

Les athlètes, comme tout le monde, peuvent tomber malades ou présenter des conditions qui nécessitent  l’usage de certains médicaments.

Si le traitement prescrit par le médecin se trouve sur la liste des produits interdits une demande d’Autorisation d’Usage à des Fins Thérapeutiques (AUT) peut permettre à l’athlète de prendre le médicament nécessaire.

Les conditions suivantes doivent être remplies:

  • le sportif subirait un préjudice de santé significatif si la substance ou la méthode ne lui est pas administrée ;
  • l’usage thérapeutique de la substance ou de la méthode interdite ne produit aucune amélioration de la performance autre que celle attribuable au retour à un état de santé normal après le traitement d’un état pathologique avéré ;
  • il n’existe pas d’alternative thérapeutique autorisée pouvant se substituer à la substance ou à la méthode interdite ;
  • la nécessité d’utiliser la substance ou méthode interdite n’est pas la conséquence de l’utilisation antérieure d’une substance ou méthode interdite, sans AUT.
     

Quelles sont les catégories de sportifs et qui accorde les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques?

Depuis le 10 mai 2015, TOUT SPORTIF en communauté française (sportif amateur, sportif de haut niveau, sportif d’élite de niveau national) utilisant ou souhaitant utiliser une substance interdite doit soumettre une demande d’Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques (AUT).

Les sportifs amateurs peuvent soumettre une demande d’AUT de manière et avec effet rétroactif.

Pour des informations plus détaillées sur l’AUT en communauté française : http://www.dopage.cfwb.be/index.php?id=6894

Pour les sportifs de niveau international, la demande d’AUT doit être introduite auprès de l’IAAF
 

D’après le Règlement Antidopage de l’IAAF, un athlète de niveau international se définit comme suit :

un athlète qui fait partie du groupe-cible de contrôle de l’IAAF soumis au contrôle antidopage, au moment de la demande d’AUT (Chaque athlète est informé individuellement de son inclusion dans le groupe-cible de contrôle. La Liste des athlètes du groupe-cible de contrôle de l’IAAF est disponible sur le site Internet de l’IAAF : IAAF registered testing pool)

ou

un athlète qui participe à l’une des grandes compétitions internationales figurant sur la liste des compétitions internationales prévues par les Règles Antidopage de l’IAAF.
Site IAAF : liste des compétitions internationales

http://www.iaaf.org/about-iaaf/documents/anti-doping

Quelle est la procédure à suivre à l’IAAF ?

site IAAF : notice explicative

http://www.iaaf.org/about-iaaf/documents/anti-doping

site IAAF : formulaire

http://www.iaaf.org/about-iaaf/documents/anti-doping

 

Le sportif doit-il déclarer toutes les substances (prescrites ou non) sur le formulaire de contrôle du dopage au moment du contrôle?

Le sportif est tenu de déclarer tous les médicaments ou toute autre substance qu’il prend ou a pris au cours des sept derniers jours.

En remplissant le formulaire de contrôle du dopage, assurez-vous que vous déclarez la substance ou le médicament utilisé et précisez bien qu’une AUT vous a été accordée

Qui contacter en cas de question ?

IAAF : IAAF Medical & Anti-Doping Department : tel : +377 93 10 88 89 ou tue-application@iaaf.org

CAUT  téléphone (heure de bureau) : 02/413.20.56 ou aut@cfwb.be

LBFA : commission antidopage : Docteur Laurent Vanneste : +32 497 48 45 08 ou vannestel@hotmail.com

 

2.5 Est-ce que l’utilisation du cannabis peut mener à un contrôle positif ?

Oui, le cannabis est interdit en compétition.

Le cannabis figure sur la liste des produits interdits en compétition et son utilisation présente un risque réel de contrôle positif.

De plus, la période d’élimination des substances actives du cannabis de l’organisme après consommation est très longue (4 à 6 semaines).

 

2.6 Est-ce que la consommation d’alcool est interdite ?

En athlétisme, l’alcool n’est pas considéré comme un produit dopant mais cela ne va certainement pas améliorer votre performance.

L’alcool (éthanol) est interdit en compétition seulement, dans les sports suivants. Le seuil de violation (valeurs hématologiques) est 0,10 g/L.

  • Aéronautique (FAI)
  • Automobile (FIA)
  • Motocyclisme (FIM)
  • Motonautique (UIM)
  • Tir à l’arc (FITA)

 

2.7 Si j'ai un rhume, comment je fais pour me soigner sans avoir des problèmes ?

Il convient de prévenir expressément le médecin traitant de ton statut de sportif et du risque de contrôle.  Il pourra se renseigner sur l’opportunité de prescrire tel ou tel médicament.  Toutefois, pour un rhume les médicaments à usage local utilisés à des doses correctes ne sont pas interdits hors compétition (il faut prévenir toutefois le médecin contrôleur que l’on prend un tel traitement, le cas échéant)

 

2.8 J'ai mal  à la tête, que puis-je faire ?

Les antidouleurs à base de paracétamol ou d’ibuprofène ne sont pas repris sur la liste des substances interdites.  Pour ce qui est des antidouleurs plus puissants, il faut vérifier qu’ils ne sont pas des narcotiques (morphine, …).  Renseignes toi auprès de ton médecin  (un mal de tête persistant n’est pas toujours anodin !).

 

2.9 L’asthme : que faire ?

L’asthme est une affection chronique des voies respiratoires, liée à une hyper-réactivité bronchique et une inflammation des voies respiratoires induisant une obstruction variable et réversible à l’expiration. On retrouve lors de la crise d’asthme une respiration sifflante et une difficulté de respirer qui peut être assez sévère et impressionnante. L’asthme peut parfois être déclenché par l’exercice physique, on parle alors d’asthme d’effort.

La réversibilité des symptômes peut être obtenue par un traitement médicamenteux à base de substances inhalées à base de béta-2 agonistes ou de corticoïdes.

Depuis le 1er janvier 2010, le salbutamol (Ventolin®, Airomir®, Combivent®, Doc Salbuta®, Ecosal®, Nedu-Iprasal®, Novolizer salbutamol®, Salbutamol Sandoz®) et le salmétérol (Sérévent®, Sérétide®), utilisés en inhalation et à doses thérapeutiques (soit 1600µg par 24h sans excéder 800µg par 12h pour le salbutamol et 200µg par 24h pour le salmétérol) ont été supprimés de la liste des interdictions. L’obtention d’une AUT n’est donc plus requise pour leur emploi.

Le formotérol (Oxis®, Foradil®, Novolizer Formoterol®, Formagal®,Formoair®, Symbicort®, Inuvair®) pour inhalation administré à une dose maximale de 54µg par 24 heures est également autorisé depuis le 1er janvier 2013.

De même, l’usage des corticoïdes par voie inhalée ne nécessite pas d’AUT.

 

Il est cependant indispensable de signaler la prise de ces médicaments lors d’un contrôle du dopage (comme la prise de tout autre médicament).

 

Pour tous les autres traitements de l’asthme, il est nécessaire d’introduire une demande d’AUT.

 

L’usage en compétition, et hors compétition si applicable, de toute quantité d’une substance étant soumise à un niveau seuil (c’est-à-dire formotérol, salbutamol, cathine, éphédrine, méthyléphédrine et pseudoéphédrine) conjointement avec un diurétique ou un autre agent masquant, requiert la délivrance d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques spécifique pour cette substance, outre celle obtenue pour le diurétique ou un autre agent masquant.

  

2.10 Le Trouble Déficitaire de l’attention avec ou sans Hyperactivité : que faire si je dois prendre la rilatine ?

La Rilatine (Méthylphénidate) est une substance utilisé chez les enfants souffrant de de Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité. (TDA/H) .

Cette substance est inscrite dans la Liste des substances interdites dans la classe des Stimulants (S6). Elle est apparentée  aux amphétamines.

Son utilisation nécessite absolument l’introduction d’une AUT au moyen du formulaire adéquat (un rapport du spécialiste (neurologue,  pédiatre) est souhaité).

L’AUT doit être présentée par l’athlète lors de contrôle. 

 

3. Procédures

3.1 Est-ce que j'ai des chances de me faire contrôler en compétition ?

Tout sportif, même amateur, peut être contrôlé en compétition.

Le sportif peut être désigné par tirage au sort, selon le classement ou le contrôle peut être ciblé.

 

3.2 Je suis un sportif amateur, un médecin de contrôle peut-il venir chez moi et ou sur mon lieu d’entrainement me contrôler ?

Tout sportif peut être contrôlé hors compétition.

Les médecins contrôleurs ont accès, dans le cadre de la réalisation des contrôles antidopage, aux vestiaires, salles d’entraînement, locaux sportifs et terrains de sport ou lieux où sont organisés des entraînements, des compétitions ou des manifestations. (article 12 du décret relatif à la lutte contre le dopage du 20.10.2011 – MB 16.12.2011)

Pour les contrôles au domicile, priorité est donnée  aux sportifs d’élite.

 

3.3 Est-ce que les athlètes « mineurs » peuvent être contrôlés ? (Présence des parents ?)

Les athlètes mineurs peuvent être contrôlés.

Il devra être accompagné de représentant légal (parents / tuteur) ou de la personne sous l'autorité duquel il est placé (entraineur, responsable du club) qui signera tous les documents.

 

3.4 Comment se déroule un contrôle ?

La procédure de contrôle est décrite par le code AMA, les règles IAAF et explicitée via les liens ci-dessous.

http://www.youtube.com/watch?v=GIZ-40oJYAE&list=PL633E917A180BA91F&index=2 lien toujours bon

http://www.dopinglijn.be/dopingcontrole-wat-wie-hoe/hoe-verloopt-een-dopingcontrole/hoe-gebeuren-de-dopingcontroles/dopingcontroles/monsterneming-van-urine/

http://www.dopage.cfwb.be/ : onglet « contrôle antidopage » http://www.dopage.cfwb.be/index.php?id=5676

 

3.5 J'ai subi un contrôle et le résultat est positif. Que va-t-il se passer ?

L’organisation qui aura demandé le contrôle antidopage gérera le processus de gestion des résultats.

En cas de résultat anormal, soit l’organisation procédera à des examens complémentaires, soit elle vous adressera un courrier vous informant de la possibilité de demander une contre-expertise à vos frais. Elle informera en même temps la fédération, l’IAAF et l’AMA de ce résultat.

Si vous ne demandez pas la contre-expertise ou si cette contre-expertise confirme la positivité du contrôle, le dossier sera transmis à la fédération à laquelle vous êtes affilié.

 

La commission antidopage de la LBFA transmettra votre dossier à la Commission Interfédérale Disciplinaire en matière de Dopage (CIDD) à laquelle la LBFA a délégué sa compétence disciplinaire.

 

Le règlement de procédure de cette Commission est joint en annexe sous l’onglet « règlement de procédure CIDD »

 

Une suspension provisoire peut être imposée par la CIDD à la demande de l’IAAF ou au cas où un athlète omet de fournir une explication ou donne une explication inadéquate sur un Résultat d’analyse anormal pour une substance non-spécifiée dans le délai prescrit par la commission antidopage. La suspension sera infligée après avoir entendu l’athlète, sera notifiée par écrit et prendra cours à la date de notification. Elle sera provisoire jusqu’à la résolution de son cas.

 

L’athlète peut accepter volontairement une suspension provisoire à condition d’en faire la confirmation écrite.

  

3.6 Un contrôle de dopage m'a été notifié mais je ne me suis pas présenté à l'heure indiquée : quelles peuvent être les conséquences ?

L’absence à un contrôle notifié représente une violation des règles antidopage et peut être sanctionnée par une suspension d’une période de 2 ans.

 

3.7 Quelles sont les sanctions qui pourront m’être appliquées ?

Les sanctions pour violation des règles antidopage peuvent aller d’une réprimande à une suspension à vie et varient selon les circonstances dans lesquelles la violation a été commise.

Voir onglet : « les sanctions (extrait des règles de compétition IAAF) »

Voir http://www.dopage.cfwb.be/ : onglet « le dopage », « sanctions »

 

3.8 Que se passe-t-il si je bats un record ?

Si un athlète bat un record LBFA ou de Belgique : il n’y a pas de contrôle systématique quand un athlète bat un record LBFA ou de Belgique. Néanmoins, la possibilité d’être contrôlé est réelle, comme à toute compétition.

Si un athlète bat un record d’Europe ou du Monde (à partir de la catégorie Junior) : l’athlète devra subir impérativement un contrôle du dopage avant la fin de la compétition durant laquelle il a battu le record. En cas de relais, les 4 coureurs seront contrôlés.

Le contrôle sera effectué conformément aux règles de l’IAAF (Association internationale de fédérations d’athlétisme). (Règle 260 des règles de compétition IAAF : C)

Les catégories suivantes de records du monde sont acceptées par l’IAAF :

  • (a) Records du Monde ;
  • (b) Records du Monde U20 ;
  • (c) Records du Monde en Salle ;
  • (d) Records du Monde U20 en Salle.

 

S’il n’y a pas de médecin présent pour effectuer le contrôle antidopage, veuillez contacter un membre de la commission antidopage et pour la Communauté flamande :

 

Dr. Hans Cooman.

Departement CJSM - NADO Vlaanderen

Dr. Hans Cooman – Coördinerend arts dopingcontroles

Arenbergstraat 9 - 1000 Brussel

Tel : 02 553 34 83 / 0473 92 57 32 (dagelijks tussen 08.00u en 22.00u)

E-mail: hans.cooman@cjsm.vlaanderen.be